Le giboyeur

Publié le par Silion Keila

Le giboyeur

Le creux de vos iris escamote mon cœur .

Mon sang dans vos regards troublés s'écoule agrestement .

M'incitant aux plus doux des voyages : un billet doux qui sonne comme l'ostrogoth .

Giboyeur de couleurs et de l'âme des astres .

Un fléau attendrissant sans désastre : je m'emballe .

Le jour innocent je me dompte à un regard neuf comme l'enfant qui vient de naître .

La nuit je disparais sans laisser de traces dans vos veines .

Ni poison ni remède .

Votre mémoire ne peut associer ce qui n'est qu'un songe .

Et dans un tourbillon éternel , un embrasement furtif je touche du bout des ailes les nuées de l'éden .

Silion .

Publié dans -Poésiecourte

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