Le giboyeur
Le creux de vos iris escamote mon cœur .
Mon sang dans vos regards troublés s'écoule agrestement .
M'incitant aux plus doux des voyages : un billet doux qui sonne comme l'ostrogoth .
Giboyeur de couleurs et de l'âme des astres .
Un fléau attendrissant sans désastre : je m'emballe .
Le jour innocent je me dompte à un regard neuf comme l'enfant qui vient de naître .
La nuit je disparais sans laisser de traces dans vos veines .
Ni poison ni remède .
Votre mémoire ne peut associer ce qui n'est qu'un songe .
Et dans un tourbillon éternel , un embrasement furtif je touche du bout des ailes les nuées de l'éden .
Silion .